Petite histoire des courses de trot
Au début, les hippodromes n’étaient faits que pour accueillir les courses de galop. Mais les conducteurs des fiacres qui amenaient leurs riches maitres aux courses s’ennuyaient pendant la journée et organisaient leurs propres courses à l’extérieur de la piste. Comme les fiacres n’avaient pas le droit de faire galoper leurs chevaux sans recevoir une amende, seul le trot était permis. Petit à petit, ces courses de trot ont eu lieu dans les hippodromes eux-mêmes, et occupent aujourd'hui une place aussi importante que les courses de galop.
La France et les courses de trot
La France est le deuxième pays organisateur de courses de trot, derrière les États-Unis. Elle possède aussi sa propre race, le trotteur français.
Les premières courses de trot ont eu lieu à Cherbourg en 1836, mais elles deviennent officielles qu'en 1848. Ensuite en 1850, elles sont encouragées par le conseil supérieur des Haras. Dès 1861, l’Etat encourage les compétitions, qui permettent de sélectionner les meilleurs étalons. Depuis la création de la race, le nombre de trotteurs français n’a fait qu’augmenter.
L'hippodrome le plus important est l’hippodrome de Paris-Vincennes. Il comporte deux pistes. Sur la plus grande, d'une circonférence de 200m en montées et descentes, se disputent les épreuves les plus prestigieuses, par exemple le prix d’Amérique (dont l’équivalent pour le trot monté est le Prix de Cornulier).
Les régulations du dopage lors des courses françaises sont une référence à l'échelle mondiale, grâce au nombre et la qualité des contrôles. Le Cheval Français par exemple prône des contrôles lors des courses, des épreuves de qualifications, voir même à l’entraînement ou à la sortie de l’entraînement. Le Laboratoire des Courses Hippiques permet de plus l’utilisation de techniques à la pointe de l’innovation. Comme chez les humains, il est nécessaire d'actualiser en permanence les listes de produits interdits. Les contrôles sont du ressort de la Fédération Nationale des Courses Françaises, qui a contrôlé 16092 chevaux en 2008 seulement. Le Code des Courses du Trot prévoit des sanctions significatives, car l'entraîneur est considéré comme le gardien de l’animal.
Les premières courses de trot ont eu lieu à Cherbourg en 1836, mais elles deviennent officielles qu'en 1848. Ensuite en 1850, elles sont encouragées par le conseil supérieur des Haras. Dès 1861, l’Etat encourage les compétitions, qui permettent de sélectionner les meilleurs étalons. Depuis la création de la race, le nombre de trotteurs français n’a fait qu’augmenter.
L'hippodrome le plus important est l’hippodrome de Paris-Vincennes. Il comporte deux pistes. Sur la plus grande, d'une circonférence de 200m en montées et descentes, se disputent les épreuves les plus prestigieuses, par exemple le prix d’Amérique (dont l’équivalent pour le trot monté est le Prix de Cornulier).
Les régulations du dopage lors des courses françaises sont une référence à l'échelle mondiale, grâce au nombre et la qualité des contrôles. Le Cheval Français par exemple prône des contrôles lors des courses, des épreuves de qualifications, voir même à l’entraînement ou à la sortie de l’entraînement. Le Laboratoire des Courses Hippiques permet de plus l’utilisation de techniques à la pointe de l’innovation. Comme chez les humains, il est nécessaire d'actualiser en permanence les listes de produits interdits. Les contrôles sont du ressort de la Fédération Nationale des Courses Françaises, qui a contrôlé 16092 chevaux en 2008 seulement. Le Code des Courses du Trot prévoit des sanctions significatives, car l'entraîneur est considéré comme le gardien de l’animal.
La technique du trot-Le trot est une allure symétrique, sautée à deux temps égaux, où le cheval progresse par bipèdes diagonaux.
-Il est plus lent que le galop mais plus rapide que le pas. -Un cheval de selle fait environ du 14km/h en trottant, mais le temps de qualification pour un cheval de trot est déjà de 45km/h, ce qui montre que ces chevaux sont vraiment sélectionnés et entraînés pour des performances exceptionnelles au trot. -Un bon trot nécessite: -une poussée symétrique, et alternée (de force égale pour les postérieurs) -un poser des bipèdes diagonaux régulier -une distance égale entre les battues(1) ainsi qu'une amplitude(2) et une élévation égale des membres. -ces caractéristiques permettent au trot d’atteindre une bonne cadence ou rythme. -Il faut aussi dans le trot que le cheval soit fluide et décontracté. Le cheval ne doit pas être raide, le cheval doit d'autre part être droit des épaules et des hanches, afin de garantir son équilibre. -Les postérieurs du cheval doivent être engagés de manière à ce que les postérieurs aient une bonne impulsion(3), au lieu de traîner derrière le cheval. -Un engagement des postérieurs permet aussi sur le long terme aux muscles du dos de se muscler, ce qui empêche l’affaissement du cheval. -La différence entre les courses de trot et les autres disciplines est que le cheval doit se tendre vers l’avant plutôt que de relever son arrière-main pour se rassembler(4). En cela, le trot de course est une sorte de trot allongé(5). Le Saviez-Vous? Les courses de trot sont pourtant plus économiques physiquement pour les chevaux. En effet, les trotteurs courent en moyenne pendant 10 ans, par rapport aux 5 ans des galopeurs. |
Lexique(0) une foulée : l’espace de temps entre la première et
deuxième posée d’un pied. (1) battues: un temps de la foulée. (2) amplitude: la distance que couvre une foulée. (3) impulsion: l’énergie du cheval, naturelle ou acquise par le travail, qui génère le mouvement. (4) rassembler: lorsque le cheval réduit la distance entre ses membres avant et arrière de façon à relever son avant-main et avoir une meilleure impulsion de l'arrière-main (cf schéma) (5) trot allongé: une augmentation de l’amplitude, pour couvrir plus de terrain en moins de foulées. |
Les qualifications
http://www.cheval-francais.eu/fr/le-trot-de-a-a-z/le-trotteur-francais/la-qualification.html
Avant les courses de trot en compétition:
Chaque compétiteur doit passer une épreuve de qualification:
Le cheval doit courir 2 000 m en conditions de course. Les temps de qualifications sont ce que l'on appelle des réductions kilométriques, c'est à dire le temps que le cheval met, en moyenne, pour faire un kilomètre. Ces réductions kilométriques sont très utilisées car elles permettent de remettre à la même échelle les performances du cheval, que ce soit sur courte ou longue distance.
Le temps d'évaluation à atteindre varie en fonction de l’âge du cheval.
Evolution des temps de qualification:
-Au fur et à mesure des années, les temps sont revus à la baisse car les performances des trotteurs s’améliorent constamment.
-Environ 40% des trotteurs d’une génération se qualifient, ce qui permet de réduire les effectifs des chevaux ayant une chance en compétition.
-Un trotteur déjà qualifié peut être obligé de passer une requalification, si ses gains sont insuffisants ou s’il ne court pas pendant une certaine période.
Le Saviez-Vous?
Bellino II, devenu un trotteur de légende, a dû se présenter plusieurs fois à la qualification avant de l’obtenir.
Chaque compétiteur doit passer une épreuve de qualification:
Le cheval doit courir 2 000 m en conditions de course. Les temps de qualifications sont ce que l'on appelle des réductions kilométriques, c'est à dire le temps que le cheval met, en moyenne, pour faire un kilomètre. Ces réductions kilométriques sont très utilisées car elles permettent de remettre à la même échelle les performances du cheval, que ce soit sur courte ou longue distance.
Le temps d'évaluation à atteindre varie en fonction de l’âge du cheval.
Evolution des temps de qualification:
-Au fur et à mesure des années, les temps sont revus à la baisse car les performances des trotteurs s’améliorent constamment.
-Environ 40% des trotteurs d’une génération se qualifient, ce qui permet de réduire les effectifs des chevaux ayant une chance en compétition.
-Un trotteur déjà qualifié peut être obligé de passer une requalification, si ses gains sont insuffisants ou s’il ne court pas pendant une certaine période.
Le Saviez-Vous?
Bellino II, devenu un trotteur de légende, a dû se présenter plusieurs fois à la qualification avant de l’obtenir.
La disqualification en course
-Un cheval peut être disqualifié lors d'une course. Il continue alors de courir la course mais n'est pas compté dans les palmarès finals.
-Un jury mène souvent une enquête sur les chevaux gagnants de la course, en visionnant l'enregistrement.
-Un jury mène souvent une enquête sur les chevaux gagnants de la course, en visionnant l'enregistrement.
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