Influence génétique des ancêtres
La génétique de base nous donne l’influence d’un ancêtre dans les gènes d’une population. Pour une generation de n individus, le père de z poulains, est responsable de z/2n gènes de cette génération. Le grand-père de n individus sera donc responsable de z/4n des gènes de la population.
Pour simplifier, on utilise souvent la notion d’ancêtres importants, définie par le pourcentage de gènes légués à la population. L’ancêtre qui a contribué le plus est l’ancêtre important, on enlève alors à l'arbre généalogique ses ancêtres et ses descendants. On recalcule de la même facon pour les autres ancêtres importants, et ainsi de suite. On se retrouve finalement avec seulement des ancêtres importants, ou du moins autant qu'on en veut. On peut faire de cette manière un classement non redondant des ancêtres.
Pour simplifier, on utilise souvent la notion d’ancêtres importants, définie par le pourcentage de gènes légués à la population. L’ancêtre qui a contribué le plus est l’ancêtre important, on enlève alors à l'arbre généalogique ses ancêtres et ses descendants. On recalcule de la même facon pour les autres ancêtres importants, et ainsi de suite. On se retrouve finalement avec seulement des ancêtres importants, ou du moins autant qu'on en veut. On peut faire de cette manière un classement non redondant des ancêtres.
Les indices de sélection directs
-Grâce au système de paris, les courses de chevaux représentent pour les éleveurs et les propriétaires de gros enjeux économiques. On a donc commencé à créer des indices de sélection, qui permettent de choisir les chevaux les plus rentables.
Indice de performance en course :
L’ITR (indice individuel annuel en course au trot) résume les performances de la saison de course en un chiffre, c’est la moyenne des gains par course.
-Cet indice est calculé année par année. Il faut considérer plusieurs de ces indices pour avoir une idée d’ensemble sur ces performances.
-C’est une mesure simple et objective, mais elle ne tient pas compte des chevaux non classés, des épreuves surcotées, du nombre de partants, ou du nombre de sorties du cheval.
-Pour répondre à ces problèmes, on a depuis 1997 une nouvelle méthode qui combine le gain annuel et le classement des chevaux (chacun vaut 50% de l’indice)
Indice génétique:
-L’indice BLUP (Bilan Linéaire Universel Prévisionnel), appelé pour le trot indice BTR estime la valeur génétique d’un animal pour une aptitude donnée, en fonction de ses propres performances et de celles de ces parents. On apprécie donc les qualités du cheval, et son potentiel à les transmettre. A la naissance du poulain, son BTR est déterminé en faisant la moyenne des BTR de ses parents, puis l'indice évolue au cours de sa vie, en fonction de ses performances.
-Cet indice est exprimé sous forme d’un chiffre en dessous ou en dessus de 0 (le 0 représente la moyenne des chevaux nés en 1970), complété par un indice de détermination (CD) qui indique la confiance à accorder à l’indice.
-De 1993 à 1995, le BTR a en effet permis de réguler la surproduction de trotteurs français. On remarque que la moyenne des trotteurs nés en 1995 est de +26, il y a donc une nette amélioration des performances des trotteurs depuis 1970.
-Les gènes semblent avoir un grand impact sur le temps de course/km et sur les gains, les indices de performance génétiques sont donc fiables.
Autres facteurs déterminant la performance :
-L’âge des chevaux a une grande influence, non seulement leur année mais aussi leur mois de naissance.
-Le sexe, car les étalons sont plus performants en général que les hongres et les juments. Par contre, les étalons sont plus difficiles à contrôler que les hongres. Par exemple, ils peuvent se laisser emporter par leur esprit de compétition durant une course et partir au galop plus facilement.
-La distance de la course affecte seulement le temps de course par km.
-Le rang à l’arrivée permet une bonne estimation des gains, et enregistre tous les trotteurs, même les non-placés.
-Les épreuves d'élevage aident à déterminer l’aptitude d’un cheval dans une discipline considérée.
-Certains éleveurs prennent en compte, en plus des critères indiqués ci-dessus, les problèmes biomécaniques ou physiologiques, voir comportementaux.
Grâce à ces indices, les éleveurs et les propriétaires ont pu sélectionner les chevaux les plus performants, et les plus aptes à transmettre cette performance à leur progéniture. L’Homme a donc joué un rôle dans l’amélioration des performances en course des trotteurs français dans les dernières décennies.
Indice de performance en course :
L’ITR (indice individuel annuel en course au trot) résume les performances de la saison de course en un chiffre, c’est la moyenne des gains par course.
-Cet indice est calculé année par année. Il faut considérer plusieurs de ces indices pour avoir une idée d’ensemble sur ces performances.
-C’est une mesure simple et objective, mais elle ne tient pas compte des chevaux non classés, des épreuves surcotées, du nombre de partants, ou du nombre de sorties du cheval.
-Pour répondre à ces problèmes, on a depuis 1997 une nouvelle méthode qui combine le gain annuel et le classement des chevaux (chacun vaut 50% de l’indice)
Indice génétique:
-L’indice BLUP (Bilan Linéaire Universel Prévisionnel), appelé pour le trot indice BTR estime la valeur génétique d’un animal pour une aptitude donnée, en fonction de ses propres performances et de celles de ces parents. On apprécie donc les qualités du cheval, et son potentiel à les transmettre. A la naissance du poulain, son BTR est déterminé en faisant la moyenne des BTR de ses parents, puis l'indice évolue au cours de sa vie, en fonction de ses performances.
-Cet indice est exprimé sous forme d’un chiffre en dessous ou en dessus de 0 (le 0 représente la moyenne des chevaux nés en 1970), complété par un indice de détermination (CD) qui indique la confiance à accorder à l’indice.
-De 1993 à 1995, le BTR a en effet permis de réguler la surproduction de trotteurs français. On remarque que la moyenne des trotteurs nés en 1995 est de +26, il y a donc une nette amélioration des performances des trotteurs depuis 1970.
-Les gènes semblent avoir un grand impact sur le temps de course/km et sur les gains, les indices de performance génétiques sont donc fiables.
Autres facteurs déterminant la performance :
-L’âge des chevaux a une grande influence, non seulement leur année mais aussi leur mois de naissance.
-Le sexe, car les étalons sont plus performants en général que les hongres et les juments. Par contre, les étalons sont plus difficiles à contrôler que les hongres. Par exemple, ils peuvent se laisser emporter par leur esprit de compétition durant une course et partir au galop plus facilement.
-La distance de la course affecte seulement le temps de course par km.
-Le rang à l’arrivée permet une bonne estimation des gains, et enregistre tous les trotteurs, même les non-placés.
-Les épreuves d'élevage aident à déterminer l’aptitude d’un cheval dans une discipline considérée.
-Certains éleveurs prennent en compte, en plus des critères indiqués ci-dessus, les problèmes biomécaniques ou physiologiques, voir comportementaux.
Grâce à ces indices, les éleveurs et les propriétaires ont pu sélectionner les chevaux les plus performants, et les plus aptes à transmettre cette performance à leur progéniture. L’Homme a donc joué un rôle dans l’amélioration des performances en course des trotteurs français dans les dernières décennies.
Sélection des reproducteurs
Les poulinièresPour être poulinière, une jument doit avoir un document d'identification valide, ainsi qu'une agrégation.
Les juments nées avant 2004 peuvent être agréées en passant l'épreuve de qualification ou par leurs liens de sang avec des chevaux performants (mère, frères et sœurs utérins par exemple) Celles nées depuis 2005 par leurs performances en course ou leur parenté encore une fois. Il faut de plus que la jument ait au moins 5 ans, ou bien 4 ans si elle est classée en 1ère ou 2ème catégorie par la commission du Stud-book ou si sa mère est classée en 1ère catégorie. De plus, elles peuvent être suspendues temporairement si pas assez de leurs produits n'arrivent à se qualifier ou a se placer dans les courses. Il est très important pour un éleveur d'avoir une bonne poulinière, car on peut obtenir une saillie de n'importe quel bon étalon, moyennant un certain prix. On peut aussi "louer le ventre" d'une bonne poulinière, mais c'est déjà plus délicat, sachant qu'elle ne peut produire qu'un poulain par an tandis que l'étalon peut faire beaucoup plus de saillies dans le même temps. Lorsqu'un éleveur cherche une bonne poulinière, il regarde les résultats de sa progéniture en fonction des résultats de leur père. En effet, une poulinière dont la progéniture obtient des bons résultats avec un père jugé médiocre donnera probablement des poulains excellents avec un père qui a de bons résultats. |
Les étalonsLes étalons peuvent être agréés en se qualifiant dans les trois premiers d'une course de Groupe I (très prestigieuse donc), ou en ayant couru par 6 fois 1 kilomètre en moins de :
Pour les performances avant 2007 1’17’’5 à l’âge de 3 ans, 1’16’’5 à l’âge de 4 ans, 1’15’’5 à l’âge de 5 ans, 1’14’’5 à l’âge de 6 ans ou plus. Pour les performances depuis 2007 1’16’’5 à l’âge de 3 ans, 1’15’’5 à l’âge de 4 ans, 1’14’’5 à l’âge de 5 ans, 1’13’’5 à l’âge de 6 ans ou plus. Ils peuvent aussi être qualifiés par une commission d'approbation, par leurs gains, par leurs liens de parenté avec des chevaux cotés ou encore par leur classement dans le Concours National de Sélection de chevaux entiers. Les étalons sont suspendus si moins de 25% de leur progéniture ayant atteint 5, 6 et 7 ans a réussi à se qualifier pour la course. Le nombre de saillie autorisées dépend aussi de quel critère de sélection l'étalon a vérifié pour obtenir son agrément. |
Les éleveurs
-La compétition entre éleveurs est très grande car seulement 1/3 des chevaux trotteurs d'une génération sont qualifiés, et en moyenne seuls 10% des poulains seront rentables pour l’éleveur.
Pour qu’un cheval soit rentable, il faut donc qu’il soit dans les 10% des meilleurs des produits.
-Les éleveurs font donc une sélection très poussée.
Ils utilisent:
-Le BTR, qui recueille des informations génotypiques: potentiel génétique des cellules, potentiel de transmission au descendant.
-Les Stud-books qui apportent les informations phénotypiques: caractère et performance en fonction du génotype et du milieu.
-Certains éleveurs pratiquent le "in-breeding", ou "rappel de sang". Ils essaient alors de former des couples poulinières-étalons ayant un ancêtre en commun, de préférence présentant de grandes qualités. Les qualités de ce cheval ont donc de plus grandes chances de se trouver dans le poulain en question.
-D'autres éleveurs préfèrent limiter la consanguinité au maximum: elle peut entrainer un effet dépressif et l’apparition de tares.
-Les étalons et les poulinières sont choisis selon:
-leur potentiel génétique
-leur complémentarité: On compare les caractères par exemple, mais comme il n’y a pas d’indice pour déterminer mathématiquement la complémentarité, seules les tendances marquées sont retenues, et leur importance est pondérée.
-les conditions de saillie: la fécondité des étalons, le prix de la saillie, en particulier comparées a la fiabilité de leur indice BTR. En effet, un bon BTR ne vaut le risque pris lors de la saillie que s'il est fiable.
-Après toutes ces sélections, l’éleveur doit faire attention à l’environnement d’élevage, car un bon potentiel génétique ne peut s’exprimer sans cela. Même si on assure sur beaucoup de domaines, une défaillance sur un seul peut gâcher tous ces efforts.
Pour qu’un cheval soit rentable, il faut donc qu’il soit dans les 10% des meilleurs des produits.
-Les éleveurs font donc une sélection très poussée.
Ils utilisent:
-Le BTR, qui recueille des informations génotypiques: potentiel génétique des cellules, potentiel de transmission au descendant.
-Les Stud-books qui apportent les informations phénotypiques: caractère et performance en fonction du génotype et du milieu.
-Certains éleveurs pratiquent le "in-breeding", ou "rappel de sang". Ils essaient alors de former des couples poulinières-étalons ayant un ancêtre en commun, de préférence présentant de grandes qualités. Les qualités de ce cheval ont donc de plus grandes chances de se trouver dans le poulain en question.
-D'autres éleveurs préfèrent limiter la consanguinité au maximum: elle peut entrainer un effet dépressif et l’apparition de tares.
-Les étalons et les poulinières sont choisis selon:
-leur potentiel génétique
-leur complémentarité: On compare les caractères par exemple, mais comme il n’y a pas d’indice pour déterminer mathématiquement la complémentarité, seules les tendances marquées sont retenues, et leur importance est pondérée.
-les conditions de saillie: la fécondité des étalons, le prix de la saillie, en particulier comparées a la fiabilité de leur indice BTR. En effet, un bon BTR ne vaut le risque pris lors de la saillie que s'il est fiable.
-Après toutes ces sélections, l’éleveur doit faire attention à l’environnement d’élevage, car un bon potentiel génétique ne peut s’exprimer sans cela. Même si on assure sur beaucoup de domaines, une défaillance sur un seul peut gâcher tous ces efforts.
-Sources
http://granit.jouy.inra.fr/productions-animales/2005/Prod_Anim_2005_18_2_01.pdf
http://www.facmv.ulg.ac.be/cours/genquant/KiefferLaure29.doc
http://www-sgqa.jouy.inra.fr/article.php3?id_article=19
http://felliere.pagesperso-orange.fr/strategie.html
http://aide.haras-nationaux.fr/index.php?id=59
http://etalon-trotteur.com/agrement-etalon.php
http://www.facmv.ulg.ac.be/cours/genquant/KiefferLaure29.doc
http://www-sgqa.jouy.inra.fr/article.php3?id_article=19
http://felliere.pagesperso-orange.fr/strategie.html
http://aide.haras-nationaux.fr/index.php?id=59
http://etalon-trotteur.com/agrement-etalon.php